Anecdotes et traditions : Cahors, mémoire et renouveau
Cahors, ce n’est pas qu’un vin : c’est un témoin de l’histoire, qui a traversé guerres, phylloxéra et ostracisme des palais parisiens. On raconte qu’au Moyen Âge, le « vin noir » servit aussi bien à officier les messes papales qu’à régaler négociants et archevêques d’Angleterre : même le tsar Pierre le Grand, souffrant, en fit venir tonneaux pour ses vertus médicinales (source : CIVB, Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors).
Au fil du temps, une poignée de vignerons — familles emblématiques comme les Vigouroux, Parnac, ou Cosse-Maisonneuve — ont tenu bon contre vents, marées et oubli, ouvrant la voie à une nouvelle génération passionnée par l’agroécologie et la biodynamie. Aujourd’hui, plus de 30 % de la superficie est cultivée en bio ou en conversion (source : Agence Bio 2023). Un véritable retour aux sources, et un vent de renouveau : visites de domaines artistiques, wine-trucks dans les marchés, pique-niques sur les terrasses, et même quelques festivités nocturnes sur la place du marché de Cahors durant les « Soirées vigneronnes ».